Témoignage en JESUS-CHRIST
Un 31 décembre pour le témoignage d’une preuve d’amour à DIEU pour le Nom Glorieux de Notre Seigneur JESUS-CHRIST
  Dans la journée du samedi 31 décembre 2016, je me suis disposé à aller sur le terrain aux environs de 08 H, pour l’œuvre missionnaire, après avoir observé mes devoirs spirituels habituels que sont la prière matinale et ma méditation de la Parole. Résidant au quartier Grand Gbapleu de Man, je me suis tout de suite dirigé vers un pasteur de ce même quartier. Mais je l’ai manqué. J’ai continué la route. En cette période de fêtes de fin d’année, la ville de Man était très mouvementée. Il y avait de la musique de tous types et de tous genres un peu partout. Ce jour était très différent des autres jours que j’avais l’habitude de voir dans la ville. À mon niveau, j’avais un seul objectif : Comment réussir la mission de ce jour à la gloire du Seigneur JÉSUS. En marchant, je suis arrivé dans un autre quartier du nom de Campus. Là-bas, l’ambiance était pareille. Je suis arrivé dans ce quartier à cause de 2 serviteurs de Dieu qui m’avaient donné rendez-vous auparavant. De Grand Gbapleu jusqu’au Campus, la distance n’est pas moins de 2 kilomètres. J’ai fait cette distance à pied et sous un chaud soleil avec un harmattan très sec qui me donnait des plaies dans mes narines. Souvent, lorsque l’harmattan est très fort, je suis obligé de mettre le mouchoir sur les narines pour mieux respirer, sinon, j’éprouve d’énormes difficultés à respirer. C’est dans ces conditions que je suis arrivé dans ce quartier dit Campus. À mon arrivée, je suis rentré chez le premier serviteur de Dieu. Il était en réunion avec son leader. Et comme il n’a pas de chaise chez lui, il a demandé à quelqu’un de me donner un tabouret pour m’asseoir afin de l’attendre. Je suis resté dans l’attente au moins 30 minutes. Pendant mon attente, le 2e pasteur que je devais visiter, qui est voisin du 1er, est sorti de sa maison pour m’accueillir. Au même moment, le 1er pasteur venait de terminer sa réunion. Lui aussi, comme le 2e pasteur, m’a salué et a aussi pris un tabouret pour s’installer à côté de moi. Sachant la raison de mon arrivée, il a commencé à me présenter ses excuses en me disant qu’il est vrai qu’il m’a dit de passer en ce jour pour prendre de l’argent des livres mais ce qu’il attendait n’est pas venu et qu’il me présente toutes ses excuses. Le 2e pasteur a fait de même. Acceptant leurs dires, je leur ai demandé la route. J’ai quitté les lieux à douze heures et je suis rentré à la maison à quatorze heures dans des conditions très difficiles. J’étais fatigué, j’avais faim et le climat agissait fortement sur moi. Une fois à la maison, aux environs de 17H16, mon téléphone sonne. Je regarde le numéro, c’est mon responsable qui m’appelle depuis Abidjan. Je décroche, on se salue et il me demande si j’ai des encaissements sur moi. Je lui ai répondu que je n’avais rien. Et il a continué en me disant de sortir pour me remettre sur le terrain de façon urgente et de trouver jusqu’à 18 H une somme de 10 000 F que je devais faire parvenir à Abidjan.
Lorsqu’il a fini de me parler, j’ai répondu par l’Amen ! Lorsqu’il a raccroché, je me suis dit en moi-même : ‘‘En cette période de fête où pourrais-je me rendre, vers qui aller pour avoir cette somme’’. Vraiment je ne savais pas où aller et que faire. J’ai donc dit ceci au Seigneur JESUS : ‘‘ Seigneur, tout à l’heure, l’un de tes serviteurs m’a appelé pour me dire qu’il y a une urgence de 10 000 F ; et qu’il faudrait expédier le plus rapidement possible sur Abidjan. Vraiment, Seigneur JESUS, je ne sais pas où rentrer pour avoir cette somme. Et avec ce bref délai que je dispose pour l’expédier. Mais je sais une chose : c’est qu’avec toi, rien n’est impossible. Je suis convaincu que si je sors pour me mettre sur le terrain, toi Seigneur JESUS, tu es capable de me donner cette somme. J’ai la foi en cela et je ne doute point au Nom de JESUS-CHRIST que j’ai prié, Amen !’’ Très rapidement, je me suis habillé, me suis chaussé et je me suis mis sur le terrain. Pendant que je partais, j’ai rencontré un pasteur qui vend du lait caillé dans la ville de Man. Il revenait de ses courses sur sa moto, je l’ai arrêté. On s’est salué, et je lui ai dit de me remettre ce qu’il me devait. Il me devait une somme de 1 500 F. Sans réfléchir, il a mis cela entre mes mains et nous nous sommes quittés. Cela s’est passé à Grand Gbapleu, le quartier que j’habite. Quand j’ai quitté ce pasteur, je marchais vraiment très vite. Je peux estimer cette vitesse au moins à 12 km à l’heure dans des conditions climatiques très difficiles. Car ici à Man, les conditions climatiques sont très excessives selon les moments. Le matin, il fait très chaud ; et le soir, il fait très très froid ; et c’est encore pire dans ce mois de décembre avec l’harmattan. C’est donc dans ces conditions que je suis sorti. Après quelques minutes de marche, sur une distance d’un kilomètre, je suis arrivé au grand marché de Man. Dans ce marché il y a un dépôt de boisson du nom de (…) dans lequel travaille un pasteur. Il est même le chef de ce dépôt dans la région de Man. Lorsque je suis arrivée dans ce lieu, j’ai trouvé devant le grand portail un de ses employés que j’ai salué. Puis, j’ai demandé à voir le pasteur. Il m’a dit que le pasteur était en déplacement. Après cette information, j’ai cherché à le joindre au téléphone. Je n’avais pas d’unités dans mon portable, donc je me suis dirigé vers les gérants de cabine téléphonique avec lesquels j’ai eu quelques difficultés. Soit, ils n’ont pas de crédit pour le transfert d’unité, ou soit, ils n’ont pas de crédit pour des appels. Cela m’a amené à parcourir plusieurs gérants de cabines préoccupés par la fête. Par la grâce du Seigneur JESUS, j’ai pu trouver un gérant de cabine qui m’a fait le transfert de crédits. J’ai appelé le pasteur pour lui dire de me faire urgemment un transfert de 10 000 F. Il m’a répondu qu’il n’avait pas d’argent sur lui et en plus, il est en déplacement. Donc je devais patienter jusqu’à son retour. Je ne pouvais plus rien dire et j’étais obligé de lui répondre que j’avais compris.
J’ai appelé par la suite un autre serviteur de Dieu. Je lui ai dit la même chose qu’au précédent. Lui aussi, m’a répondu la même chose comme le précédent. J’étais un peu découragé parce que je comptais sur ces 2 pasteurs qui me devaient par rapport aux livres de l’homme de DIEU l’Apôtre Dembélé Daniel qu’ils avaient pris. Puis, je me suis mis à prier en demandant à PAPA JESUS comment j’allais faire. Tout à coup, j’ai eu la pensée d’appeler une servante de Dieu qui me devait depuis longtemps. Elle habite un quartier de Man du nom d’Air France. Je l’ai appelé pour lui dire que j’avais urgemment besoin d’argent. Elle m’a demandé de venir chez elle à la maison. J’étais au marché de Man aux environs de 18 heures. Du marché où j’étais jusqu’à chez elle, la distance peut valoir 1 kilomètre. J’ai commencé à marcher très rapidement. En moins de 15 minutes, j’étais chez elle. Elle était prête à faire son culte du soir. Elle m’a donné à asseoir et m’a demandé les nouvelles que je lui ai données. Sachant la raison de mon arrivée, elle m’a tendu 2 billets de 1 000 F. Après cette action, j’ai reçu un coup de fil de mon responsable qui m’a demandé comment les choses avançaient à mon niveau. Je lui ai répondu que j’étais en présence d’une servante de Dieu. Il m’a dit de ne pas craindre et d’avoir la foi. Cette servante de Dieu, dit-il, peut me donner 5 000 F si je lui demande. Lorsqu’on a fini, j’ai appelé la servante de Dieu pour lui dire exactement ce que mon responsable m’a dit. Elle m’a dit qu’elle ne dispose de plus rien à part ce qu’elle m’a donné. Si elle veut faire un effort, elle peut ajouter 1 000 F à ce qu’elle m’a donné. Je n’ai plus rien dit, j’ai pris les 1 000 F et je suis parti de chez elle. De là, je me suis rendu chez un autre serviteur de Dieu, après lui avoir passé un coup de fil. Il se trouve au quartier Club. Du quartier Air France au quartier Club, la distance peut valoir 1,5 à 2 kilomètres. Par la grâce du Seigneur JESUS, j’ai pu la parcourir en 15 minutes. Dès que je suis arrivé chez lui, sachant la raison de ma présence, il n’a pas attendu que je puisse m’asseoir qu’il m’a tendu un billet de 2 000 F. C’est alors que mon responsable m’a de nouveau appelé pour me dire d’envoyer par transfert d’argent ce que j’avais eu. Très rapidement, je me suis rendu, étant au téléphone avec mon responsable, dans une agence de transfert d’argent et j’ai transféré tout ce que j’avais sur moi, c’est-à-dire 6 000 F. Ayant achevé cette action, il m’a dit que Dieu me bénisse pour le travail que je venais d’accomplir. J’étais très fatigué, mais c’est avec joie que je suis rentré à la maison en bénissant le Nom du Seigneur JESUS-CHRIST qui m’a donné la force d’accomplir et de réussir cette mission.

  Article publié le 03/12/2021

  Pasteur Barnabas
Depuis la ville de Man

Exhortation en JESUS-CHRIST
Donnons chaque jour à JESUS-CHRIST une preuve d’amour nous ses serviteurs
Par le Pasteur E. M. Paul
Voici, chers frères et sœurs chrétiens, le témoignage de l’Amour manifesté pour Notre Seigneur JESUS-CHRIST. Voici comment des serviteurs de DIEU font fi de leur vie pour le service du Seigneur JESUS-CHRIST et de son Eglise. Comme le Seigneur nous le demande, le Pasteur Barnabas, dans cette mouvance de fêtes, ne s’est point préoccupé de son bien-être ou plaisir personnel. Mais dans la souffrance, sans s’interroger, a obéi à la Voix de Seigneur JESUS-CHRIST par l’autorité établie sur lui en allant importuner des serviteurs de DIEU occupés par les fêtes pour bénéficier de quoi à accomplir la Volonté de DIEU. Il n’a pas regardé à sa personne, ni aux humiliations et réponses frustrantes qu’il pouvait avoir, sachant que c’était une période de fête et que l’esprit de tous était à la fête, car les esprits des fêtes étaient descendus sur terre en cette période de fête ; il est allé chercher le denier de Notre Seigneur de Gloire JESUS-CHRIST en méprisant les esprits de fête. Sans tenir compte des aléas climatiques en ces temps d’harmattan, ni du temps, car il était soir, ce serviteur de JESUS-CHRIST, a haï l’esprit du monde pour DIEU. Durant cette journée où tous sont habités par les esprits de fête, lui n’a point fait cas de sa personne pour le service de DIEU, selon qu’il est écrit : « Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » Luc 9 : 23.
Ainsi, alors que tous cherchaient ou avaient dessein à satisfaire leur chair, le Pasteur Barnabas avait lui un seul dessein, dans les épreuves que lui imposait sa croix du jour, celui de réussir la mission qui lui avait été confiée. Un tel témoignage mérite d’être porté à la connaissance du peuple de DIEU pour que tous nous apprenions à nous occuper que des affaires de JESUS-CHRIST en renoncement aux œuvres mortes de la chair, savoir les fêtes et autres. Agissant ainsi, nous témoignons de notre amour à celui qui nous a aimé le premier, ainsi qu’il est dit : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » 1Jean 4 : 19, ou, « Car DIEU a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3 : 16, « Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé DIEU, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son fils comme victime expiatoire pour nos péchés » 1Jean 4 : 10. Voici l’Amour que JESUS-CHRIST a témoigné pour nous afin que nous vivions ; nous aussi, comme le Pasteur Barnabas, montrons notre amour pour DIEU en JESUS-CHRIST en portant nos intérêts, chaque jour, sur les choses et affaires de JESUS-CHRIST, à travers des œuvres de piété qui plaisent à DIEU, au détriment des œuvres mortes de la chair et de cette vie passagère qui nous entrainent dans le péché loin de la face de DIEU en JESUS-CHRIST.
Tout serviteur désireux de servir JESUS-CHRIST dans la droiture de cœur et dans les voies justes de DIEU qui refuse de porter des fardeaux, de boire sa coupe, pour le Nom de JESUS-CHRIST, ne doit pas se faire appeler serviteur de JESUS-CHRIST ; c’est pourquoi, le Seigneur JESUS-CHRIST nous avertit ainsi : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » Matthieu 7 : 21-23. Ainsi donc, dans les souffrances, selon notre force ou nos faiblesses, dans la sincérité, méprisons notre vie pour l’Amour de JESUS-CHRIST. Renonçons donc à nous-mêmes pour servir CHRIST, afin qu’il nous établisse lui-même par la suite, après que nous ayons souffert quelque temps, selon les desseins qu’il a conçus d’avance pour notre vie en toute liberté avec DIEU en JESUS-CHRIST.
Retour aux articles
Accueil Qui sommes-nous? Contacts